الهجرة الى كندا: الباب مفتوح امام المهاجرين أصحاب المهن المتخصصة
Les entreprises incapables de trouver des travailleurs spécialisés vont avoir un coup de pouce du gouvernement fédéral. Celui-ci commence cette semaine à accepter leurs demandes d'immigration.
Citoyenneté et Immigration Canada compte accepter jusqu'à 3000 demandes pour la première année dans cette nouvelle catégorie d'immigrants exerçant un métier spécialisé.
Par contre, les candidats à l'immigration devront venir avec une offre d'emploi ou un certificat de compétence, ainsi que démontrer une connaissance de base du français ou de l'anglais. Ils doivent compter au moins deux ans d'expérience dans leur métier au cours des cinq dernières années.
Difficiles à saisir
Les pénuries dans les métiers spécialisés existent, mais elles sont difficiles à chiffrer, selon les Comptables généraux accrédités (CGA).
Dans une étude publiée en juillet 2012, les CGA estiment que le manque de travailleurs spécialisés est habituellement sporadique. Il se prolonge rarement au-delà d'un an.
Les métiers les plus souvent en pénurie au Québec sont les mécaniciens automobiles ainsi que les mécaniciens en machinerie et équipement de transport.
Environ 400 métiers spécialisés existent au Canada. Environ 1,8 million de personnes travaillaient ou cherchaient un emploi spécialisé en 2011, dont 93 % d'hommes. Leur taux de chômage était de 6,1 %, contre 7,4 % pour l'ensemble des professions.
Les besoins sont indiscutables dans le secteur minier, a fait savoir Luc Baillargeon, directeur général du Comité sectoriel de main-d'oeuvre de l'industrie des mines.
«Nous aurons besoin de 18 000 personnes d'ici 2021, a-t-il dit. Environ 90 % d'entre elles devront avoir un diplôme professionnel et plus.»
Les métiers à couvrir sont variés, passant de l'opérateur de machinerie lourde au mécanicien, et ce, pour répondre à la croissance.
«Nous avons environ 26 mines en opération présentement et nous monterons jusqu'à 45 en 2021, a précisé M. Baillargeon. Les départs à la retraite [s'y ajoutent] parce que nous avons un vieillissement de la main-d'œuvre.»
La mesure fédérale est donc bienvenue parce que l'immigration fait partie des solutions, a-t-il ajouté. «Par contre, ça ne réglera pas toutes les situations, a ajouté Luc Baillargeon. Pour les ingénieurs, par exemple, ils doivent être membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec.»
L'acceptation des immigrants spécialisés est l'une des meilleures initiatives annoncées l'an dernier, estime la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI).
«Les PME sont en proie à une pénurie de main-d'œuvre importante dans le contexte où le taux de vacance est de 2,4 % dans le secteur privé, a souligné Martine Hébert, vice-présidente pour le Québec à la FCEI. Elles sont principalement en construction, agriculture, forêt et pêche, qui requièrent des compétences techniques.
MICHEL MUNGER / AGENCE QMI
Publié le: vendredi 04 janvier 2013
Publié le: vendredi 04 janvier 2013
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